2008 Personnes honorées

Le 3 octobre 2008

Trois enseignantes et enseignants qui travaillent sans relâche seront honorés le 2 octobre à l’occasion de la cérémonie annuelle de remise des Prix d’enseignement du RAEO à Toronto.

Le régime d’assurance des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (RAEO) parraine les prix, qui sont administrés par la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (FEO).

Les personnes suivantes ont reçu un Prix d’enseignement du RAEO :

2008 Personnes honorées

Le 3 octobre 2008

Trois enseignantes et enseignants qui travaillent sans relâche seront honorés le 2 octobre à l’occasion de la cérémonie annuelle de remise des Prix d’enseignement du RAEO à Toronto.

Le régime d’assurance des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (RAEO) parraine les prix, qui sont administrés par la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (FEO).

Les personnes suivantes ont reçu un Prix d’enseignement du RAEO :

Enseignante débutante

Alicia Gunn

Oakridge Public School, Mississauga

Dans la catégorie des enseignantes et enseignants débutants, le prix d’excellence est décerné à Alicia Gunn.

Au moment de sa mise en candidature, Alicia Gunn était enseignante de 3eannée à l’école publique Oakridge, à Mississauga. Bien qu’elle enseigne maintenant dans une autre école, sa présence à l’école Oakridge demeurera vivante dans les programmes phénoménaux qu’elle y a institués.

Pour comprendre la contribution de MmeHogan, il faut considérer la collectivité dans laquelle elle a travaillé. L’école Oakridge compte 260élèves, de la maternelle à la 6eannée. Nombre de ceux-ci sont de nouveaux immigrants qui n’ont aucune connaissance de l’anglais. Un sondage effectué en2006 a révélé que 86p.100 des élèves de 3eannée étaient des élèves d’ASL. En plus des barrières linguistiques qui entravent leur participation à l’éducation de leurs enfants, beaucoup de familles d’élèves se heurtent également à un obstacle physique. En effet, près de90p.100 des élèves de l’école Oakridge sont transportés à l’école en autobus et il n’y a aucun transport public reliant l’école et les appartements où vivent la plupart des enfants. Les parents ne peuvent tout simplement pas avoir de contacts avec l’école.

Aucun de ces obstacles n’aurait pu empêcher MmeGunn de mobiliser les enfants et de les garder actifs. Avec un collègue, elle a formé le comité d’action communautaire d’Oakridge. Elle est devenue experte dans la rédaction de demandes de subvention et a démarré un programme parascolaire qui a permis aux élèves de s’initier à la natation, au soccer, au tennis et aux jeux extérieurs. Pour nombre de ces élèves, il s’agissait d’expériences entièrement nouvelles. Elle s’est organisée pour faire aiguiser des patins et fournir des casques. Et pour offrir à toutes et à tous la possibilité de participer, elle a également pris des dispositions pour assurer le transport des élèves jusque chez eux.

You’ll be exhausted just watching Alicia in action.

MmeGunn ne prend aucun répit en classe, non plus. Son directeur d’école qualifie son enseignement de «novateur et créatif». Elle utilise une approche pratique à l’égard de l’apprentissage et réserve du temps à l’expérimentation. Enseignante en justice sociale, elle choisit un thème par mois et travaille avec ses élèves pour leur faire comprendre les principes du respect, de la coopération et du bon sens.

MmeGunn a organisé des activités de hockey en salle et de basket-ball, ainsi que des activités pour le Jour du drapeau, le jour du Souvenir et sur le code de déontologie pour la tenue d’assemblées. C’est également un chef de file des programmes d’activité physique quotidienne.

Vous serez épuisées et épuisés juste à la voir en action.

Enseignante à l’élémentaire

Maureen Hogan

Oakridge Public School, Ottawa

Dans la catégorie des enseignantes et enseignants à l’élémentaire, nous avons le plaisir de décerner un prix d’excellence à Maureen Hogan.

Nous avons toutes et tous été inspirés par une enseignante ou un enseignant de notre jeunesse qui nous a donné une orientation ou a vu en nous un talent que nous ignorions. Maureen Hogan inspire aussi les parents de cette façon.

MmeHogan dirige la classe d’élèves ayant un retard de développement à l’école publique Carleton Heights, à Ottawa. Ses collègues disent que son arrivée a été un point tournant pour la classe. Les parents la voient, eux aussi, comme un point tournant pour leur famille. Son programme vise à aider les élèves à faire l’acquisition d’habiletés de la vie quotidienne au-delà des matières scolaires.

Les élèves de la classe affectueusement surnommée «solarium13» distribuent des bulletins, ramassent les feuilles de présence, passent des documents à la déchiqueteuse, administrent le programme de distribution de lait de l’école et gèrent le système de recyclage. Ils achètent les ingrédients, préparent la nourriture et font le ménage pour le club des petits déjeuners. Ce sont là des activités phares pour les élèves de MmeHogan.

Permettez-moi de vous raconter l’histoire d’Owen, dont le père a écrit un texte pour appuyer la candidature de MmeHogan. Lors d’une visite à l’école, le père d’Owen a été stupéfié de constater que son fils pouvait ouvrir une armoire vestiaire, enlever ses vêtements d’extérieur, changer de chaussures et les placer au bon endroit. Il a écrit: «Ces tâches—qui vont de soi pour la moyenne des gens—représentent une étape importante pour mon fils et contribuent un peu plus à maximiser son autonomie… Cela procure un sentiment formidable de pouvoir maintenant se concentrer sur des questions en marge de son éducation… Nous ne nous faisons pratiquement pas de soucis lorsqu’il est à l’école.»

MmeHogan a également travaillé à intégrer sa classe au reste de la population étudiante. Depuis son arrivée à l’école Carleton Heights, ses élèves ont participé à des concours d’art oratoire, à des activités d’athlétisme et, en groupe, à des spectacles d’artistes amateurs, à des concerts de Noël et à des sorties scolaires. C’est une leçon de diversité pour toute l’école.

Observons-la en action.

Enseignante au secondaire

Marc Lalonde

École secondaire catholique de Plantagenet, Plantagenet

Cette année, le prix d’enseignement dans la catégorie des enseignantes et enseignants au secondaire est décerné à Marc Lalonde.

Pour bien des personnes, Marc Lalonde n’a plus à être présenté. Le Reader’s Digest en a fat l’éloge, il a été interviewé à la radio et dans la presse écrite de Montréal à Regina, et applaudi par des milliers de gens. Pourquoi? Il suffit de penser à la course automobile.

Si l’on se fie à sa description de tâches, Marc Lalonde enseigne la technologie du transport aux élèves de la9e à la 12eannée à l’École secondaire catholique de Plantagenet, école en milieu rural dans l’Est ontarien. Mais en réalité, il inspire ses élèves, les nourrit et leur permet de réaliser leurs rêves.

L’outil d’enseignement de Marc Lalonde est une voiture de course rouge vif que bichonne une équipe d’élèves déterminés à la faire fonctionner. Même l’apprenant le plus réticent trouve une raison d’aller à l’école chaque jour. Les mathématiques, les sciences et les autres matières sont beaucoup plus faciles à appliquer lorsqu’elles ont un impact réel à la ligne d’arrivée. Les élèves, qui peuvent avoir éprouvé des difficultés dans d’autres matières, reprennent confiance dans ses cours et assument avec brio la responsabilité de s’assurer que leur enseignant préféré est en sécurité dans la voiture qu’ils ont préparée.

L’année dernière, avec Marc Lalonde au volant, l’équipe a remporté le championnat au Cornwall Motor Speedway et est arrivée deuxième à l’Autodrome Edelweiss. Mais pour Marc Lalonde, le vrai prix est de voir ses élèves rester après l’école, nullement pressés de partir. Soutenu par sa femme, il a sacrifié des soirées, des fins de semaine et des vacances d’été pour faire progresser le projet. On pourrait penser que c’est par passion pour la course automobile, mais même les ados y voient autre chose. Selon la première fille à avoir participé à ses cours, il est motivé par sa passion pour le succès de ses élèves. Elle a d’ailleurs écrit dans sa lettre d’appui: «Surtout, il est notre champion.»

Nous croyons que vous en conviendrez aussi.